Gaillard Lacombe

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Quel nom de famille ?

Sur les registres des délibérations du Conseil Municipal on trouve  le nom Lacombe et la signature Lacombe.

Sur les différentes matrices cadastrales cette famille prend des noms différents : Gaillard, Gailhard, Lacombe, Gaillard Lacombe et même Lacombe Gaillard.

Quelques indications sur la modification des noms au cours de notre Histoire.

   Les Celtes ne portaient qu’un nom unique, les Romains trois ou quatre, les Francs un seul.

         Le  Christianisme apporte l’usage du nom unique. A son baptême, le chrétien rompt avec le passé en abandonnant son nom ancien pour rejoindre sa nouvelle famille. Ainsi à partir du IIIe siècle on ne porte plus qu’un seul nom celui de son baptême.

         C’est l’usage, vers le XIIe siècle qui amène le surnom, il est utilisé pour distinguer les membres d’une même famille ou de la même paroisse, les prénoms  n’étaient pas variés. Ce surnom deviendra notre nom de famille.

          Dès le début du XVe siècle, parfois les prêtres avaient commencé à enregistrer baptêmes, mariages ou sépultures.

         C’est Louis XI, qui en 1474, interdit de changer de nom sans autorisation royale.

         Il fallut bien deux siècles pour imposer ce changement : les nobles prenaient souvent le nom de leurs  terres  c’est le cas pour les Delpy de Saint Geyrac et les roturiers fortunés en faisaient autant.

          C’est avec l’ordonnance de Villers-Cotterêts du 15 août 1539, promulguée par François Ier qu’on aura les premières instructions sur l’état-civil : registres paroissiaux pour les baptêmes, obligatoires et  en français.

         En 1579, l’ordonnance de Blois ajoute les mariages et les décès.

         L’usage des surnoms subsiste encore, à l’occasion d’un héritage on ajoute des noms, celui de la mère, ou celui du parent dont on héritait, c’est peut-être le cas pour notre famille.

L’acte de naissance du Léonard qui achètera Monferrier  est ainsi intitulé :

En voici la transcription , nous sommes en 1765 : «  le onze janvier a été baptisé Léonard Gailhard fils naturel et légitime de Jean et de Louise Lafarge de Lavignat

A été parrain Léonard Gailhard Sieur de Lacombe et marraine Jeanne Claviéras demoiselle de Lafarge- présents François Gailhard et Jean Gay qui n’ont signé pour ne savoir »

Cette famille a  sans doute utilisé le nom du parrain de Léonard pour fixer définitivement le nom Gaillard Lacombe en 1813.

         Quant aux prénoms c’est tout simplement du délire….il est très rare de voir utiliser le prénom de l’acte de baptême, on utilise même pour des actes importants les prénoms usuels…

         La Révolution change tout : c’est le 23 août 1794 que la Convention décrète qu’ « aucun citoyen ne pourra porter de noms ni de prénoms autres que ceux qui sont exprimés dans son acte de naissance. »

         Il faudra encore près d’un siècle pour une application correcte de cette loi.

         La majeure partie de la population étant illettrée, les noms changeront souvent d’orthographe au fil des écritures.

         En 1877, l’apparition du livret de famille fixe l’orthographe, le document circule pour l’établissement des actes d’état-civil.

Quatre catégories de noms de famille : nom de baptême ou surnom  du chef de famille d’origine,  lieu d’origine de la famille, métier du premier du patronyme, une particularité physique.

Pour plus de clarté nous conviendrons du seul nom.

Gaillard Lacombe

I Jean GAILLARD LACOMBE

II Léonard GAILLARD LACOMBE

III Léonard (Urbain) GAILLARD LACOMBE Docteur en médecine

IV Front Paul Lucien GAILLARD LACOMBE

V Urbain Jean Maurice GAILLARD LACOMBE

Arbre de Groupe

Sources

Archives départementales de la Dordogne, de Paris, d’Indre et Loire, des Ardennes, de Haute Garonne

Archives d’Etat de Florence Italie

Archives Nationales de France

Archives privées : Claude Mettavant (Rochecorbon),Simone Lachèze, Josette Galinat

Livres et Revues : l’art et les artistes N° 39 juillet 1923

Musées

Musées des Beaux Arts de Tour

Musée des Augustins de Toulouse

Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord

Musée Gustave Rodin

9 réflexions sur “Gaillard Lacombe

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  3. Un article époustouflant par sa richesse, sa précision historique. Un régal, merci à Josette Galinat de bien vouloir partager sur ce site ses connaissances, ses recherches! Les Saint-Geyracois ont de la chance… et tout le monde peut tirer profit de cette lecture qui explique des évolutions au cours des siècles.

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