Image mise en avant: Par Bundesarchiv, Bild 101I-494-3383-06A / Siedel / CC-BY-SA 3.0, CC BY-SA 3.0 de, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5412484
La « drôle de guerre » ne l’est plus le 10 mai 1940 : l’Allemagne attaque alors en contournant la ligne Maginot. Les tanks allemands entrent en Belgique, aux Pays-Bas. Le 13 mai, ils sont à Sedan : c’est la débâcle de l’armée française.
Le 20 juin, c’est l’armistice ; 1,6 million de soldats français sont faits prisonniers.
Pendant l’été et l’automne 1940, des milliers d’évacués alsaciens de septembre 1939 (pas tous cependant, 15 000 vont rester en Dordogne) rentrent en Alsace qui a été annexée par l’Allemagne ; dans le même temps des belges, des luxembourgeois, des français quittent les zones de guerre, les zones occupées par l’armée allemande et prennent la route de l’exil : une deuxième vague de réfugiés afflue vers le sud.
Parmi ces réfugiés, Ginette Houlot quitte sa région natale pour fuir la guerre et ses atrocités; elle raconte son périple en annexe: cliquez ici
Bibliographie :
Réfugiés Alsaciens et Mosellans en Périgord sous l’occupation 1940-1945 Catherine et François Schunck Editions Alan Sutton |
Un roman sur le sujet, très facile à lire : « Miroir de nos peines » de Pierre Lemaitre chez Albin Michel