L’église par Josette Galinat. Merci de ne pas utiliser ce travail de recherche sans l’autorisation de Mme Galinat. Pour plus de détails sur les textes, cliquez sur les liens.
Brochure sur l’église à télécharger (document de Mme Galinat)
On pourrait croire que c’est la fontaine dite de dévotion qui a favorisé l’implantation de l’église à cet endroit mais on ne trouve ce qualificatif de « dévotion » qu’en 1890 dans la Chronique de l’abbé Brugière (Archives de l’Evêché). On n’a pas de documents antérieurs qui, puissent nous permettre de l’affirmer.
Inscrite à l’inventaire des Monuments historiques. c’est une église du XIIème siècle, dont on trouve une mention début XIIIème , retouchée au XIVème et au XVème siècle, romane à l’origine, ainsi qu’en témoignent son portail, les détails du portail et également des éléments à l’intérieur.
La façade est constituée d’un clocher massif, quadrangulaire. Quatre contreforts le renforcent à chaque angle. Son sommet a été remonté au XVIIème siècle.
Transformée au cours des ans, son architecture actuelle se rapproche du style gothique. Quand on pénètre dans l’édifice, on a en face de soi une nef à deux travées, voûtée, en pierre de taille, suivie d’une travée de chœur et d’un chœur. La travée de chœur carrée avec d’énormes piliers à chaque angle, témoigne de son passé roman ; il est probable qu’elle était surmontée d’une coupole. La nef et la travée de chœur sont jalonnées de huit culots, tous différents. Le premier, en entrant, à gauche, représente un personnage dont on ne voit que la tête et les bras tenant l’ écus où jadis on pouvait admirer les armoiries colorées du propriétaire de l’époque. Dans le chœur, le chevet plat porte les traces de l’ancien tabernacle. Il est de nos jours au centre de l’autel actuel. Des arceaux et des fenêtres sont de forme romane ou ogivale , peu accentuée. Elle présente deux chapelles intérieures l’une à droite, dédiée à St Joseph l’autre à gauche, à la Vierge. Le bas-côté ( au Nord) était voûté d’ogives, comme l’indique le départ des arcs. A gauche de l’entrée, un escalier à vis mène au clocher. Il est éclairé par un oculus quadrilobé. A cet endroit on trouve également la cuve baptismale du XIIème, reste de l’église ancienne, conservée et replacée ici lors de sa transformation. Dans la chapelle St Joseph, un autel en bois avec un retable du XVIIIème était orné jadis par 4 statuettes. A droite en rentrant, une plaque de marbre évoque une « chapelle des soldats« .
Parmi les objets saints on peut admirer un Christ en bois du XVIIème siècle. Dans le chœur à gauche de l’autel, se trouve un tableau du XVIIIème, représentant Saint-François de Sales.
Plan de l’église de Saint-Geyrac
Autrefois il était permis d’avoir un tombeau dans les églises. Une liste dressée par le curé Farginel sur le registre paroissial, le 18 mars 1735, indique les familles qui y ont droit.
Il existe de nombreux vitraux mais de facture récente, XIXème siècle et début XXème
Pour compléter vos informations sur l’église, cliquez sur les liens ci-dessous:
La rénovation de la cloche de l’église
©Copyright Bienvenue à Saint-Geyrac –CIS
Tous droits réservés-reproduction interdite
Aujourd’hui, en dehors des cérémonies religieuses, des concerts et des chants se déroulent au sein de l’église. Ci-dessous 2 photos de Patrick Ferretti prises lors du concert du choeur des Hommes du Périgord le 7 mai 2023.
Saint-Geyrac en Périgord ! 
