Le Monument aux Morts

Par Josette Galinat

C’est en janvier 1920, un an après la fin de la 1ère guerre mondiale, que le Conseil Municipal de St Geyrac décide la construction du monument. Il sera édifié par J Gilbert, entrepreneur de St Pierre de Chignac, pour la somme de 2 323.10 f, en « pierre de taille de Limeyrat ». Une souscription publique  auprès des habitants de la Commune  rapportera la somme de 2 005.75 F.

265 lettres  (à l’origine passées en rouge) sont gravées pour que les soldats de notre Commune morts pour la Patrie au cours de ce conflit, restent à jamais dans notre mémoire.

Un arrêté du Ministère des Finances en date du 17 février 1921, indique qu’ « il est consenti à la Commune de Saint-Geyrac la cession gratuite de quatre obus de 220 ». Fournis par « l’Inspection des Forges de PARIS-CHATEAUDUN », ils sont attribués à titre de « trophées de guerre ».

Ils seront installés aux quatre coins du Monument ceinturé par une chaîne.

Le 5 décembre 1921, le Maire de la Commune certifie que « les enfants de la Commune morts pour la Patrie sont au nombre de vingt-deux ».

22 noms sont donc gravés.

Mais suite à leur veuvage certaines femmes reviendront vivre dans leur famille, certaines familles dont le fils sera inscrit sur d’autres Monuments (celui de leur résidence) souhaiteront que le souvenir de leurs soldats demeure gravé dans notre mémoire. On trouvera une plaque dans l’Eglise qui les regroupera tous.

Pour avoir des renseignements détaillés sur l’ état civil l’ou l’état-militaire de nos soldats cliquez sur le lien

Nos soldats

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La cérémonie du 11 novembre 2021 à Saint-Geyrac

Retour sur la cérémonie en images

Texte lu par M Le Maire lors de la cérémonie ( de la Ministre Déléguée chargée de la mémoire et des Anciens Combattants)

Lecture de la liste des soldats morts pour la France en 2020 et 2021

En ce 11 novembre 2021, rendons hommage à nos « poilus », à leur mémoire.

Derrière chacune de ces cartes postales , écrites dans un contexte de guerre et de souffrance, émergent de belles émotions telles que la tendresse, l’amour, la beauté … – Les images belles, lisses, peaufinées reflètent un monde heureux qui ne correspond pas à la terrible réalité que traversent ces poilus et leurs proches . Et pourtant, elles illustrent l’espoir, celui de retrouver la paix.

Regardons-les aujourd’hui avec recueillement et un grand respect!

« Messieurs qu’on nomme grands«  Le déserteur de Boris Vian chanté par Mouloudji